"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

vendredi 2 octobre 2015

CHARLIE TODD : UN ISLAMOLOGUE PAR TEMPS DE CRISE RELIGIEUSE


(crise religieuse avec une religion qui transforme les femmes en zombies ou crise bourgeoise?)

Dans son essai Qui est Charlie ? Sociologie d’une crise religieuse (Seuil, 252 p., 18 €), Emmanuel Todd qualifie les manifestations des 10 et 11 janvier « d’imposture ». Loin de l’image unanimiste et fumiste fournie par la propaganda elles auraient essentiellement mobilisé une France petite bourgeoise, vieillissante, blanche, bourgeoise et de culture catholique. Loin de défendre la liberté d’expression contre l’intégrisme religieux, la motivation profonde des marcheurs aurait été islamophobe, voire à terme potentiellement antisémite. « Nous » ne ferions pas assez pour faire de l'islam un pilier du républicanisme.

« Nous » n'avons pas attendu dans ces colonnes M. Emmanuel Todd, encensé partout comme démographe, anthropologue polygraphe plus ou moins fantaisiste dans ses interprétations, pour nous désolidariser de « l'esprit Charlie » et de l'hypocrite et fugace union nationale qu'il a présidée. Jusqu'alors j'étais plutôt intéressé et bienveillant à l'égard de ce démographe, dont le travail et la discipline s'apparentent à une démarche scientifique contrairement à la prestidigitation des sondeurs électoraux. Force est de reconnaître qu'en dépit de sa longue diatribe contre l'esprit « Charlie » il n'est nullement devenu un révolutionnaire marxiste ni un proche de combat contre les mille et une mystifications de la bourgeoisie. Ce n'est que du Plenel bis qui évacue la dimension terroriste et obscurantiste de l'islam moderne sous un des termes de la novlangue, l'islamophobie. La conséquence devient la cause. Prônant la grande réconciliation universelle, il n'a pour cible que la laïcité « dure », reste surdéterminé par ses origines juives et nous propose cette inanité de nation retoquée pluraliste pas buraliste, parce que l'autre terme de la novlangue – le multiculturalisme – appelle le ghetto.

Notre démographe, pourtant si soucieux de calculer les proportions des classes, oublie en route leurs déterminations, leurs clivages, les projets politiques dont chacune est porteuse, pour se livrer à une explication professorale et limitée d'une société française surdéterminée par la religion catholique ; il enrichit au passage la novlangue de ses néologismes : catholicisme zombie, protestantisme zombie, laïques anciens, laïcisme radical... mais pas de religion juive zombie ! J'allais dire zarbie !1 Xénophobie subjective, objective, etc. Qui est vraiment zombie? Ce sont les femmes musulmanes qui sont transformées en zombies!

Nombre d'annotations sont justes sur le poids en continu de la religion catholique chez la bourgeoisie française « recatholicisée au XIXe siècle » par peur de la révolution sociale. J'ai toujours trouvé que cet auteur mineur frôlait le marxisme par, souvent, des questions pertinentes, mais il faut reconnaître son impuissance à y répondre. Au terme de l'année 2005, bien perturbante pour les classes dirigeantes « on aurait pu entrevoir que la France allait renouer avec la bonne vieille lutte des classes », dit-il, « mais la France ne s'est pas décidée pour l'affrontement économique » . Saluons au passage ce mépris pour la lutte des classes réduite au plan économique. Il est consternant de constater l'aveuglement de cet intellectuel en chambre face à la communautarisation de la vie sociale, qui est le principal croc en jambe à la lutte de classes – quand il découpe, hors causalité, cette marmelade idéologique en « antisémitisme des banlieues » et « islamophobie » (refrain islamophile). Et donc excuse l'Etat et ses médias de leur intense propagande sur les variétés d'islam tout azimuts, tout à son ire contre la petite bourgeoisie, cause de tous les maux ; c'est la théorie de ce monsieur, non seulement la petite bourgeoisie dirigerait l'Etat moderne mais aurait été à la tête de toutes les révolutions du passé !

Tout n'est-il pas la faute à « l'athéisme difficile » ? C'est « le cœur laïque de l'hexagone » qui contribue au « mal-être religieux » ! A partir de là toutes les explications vont dépendre du facteur religieux et non plus de la lutte des classes ni des errements de l'idéologie capitaliste. Le nouveau diable laïc a émergé du vide laissé par la disparition ultime de l'Eglise, la chute du PCF n'aurait fait que suivre la chute de la pratique religieuse. Chute de deux religions donc, ne reste que l'athéisme qui « n'aboutit qu'à définir un monde dépourvu de sens et une espèce humaine sans projet ». Cette hémiplégie critique confirme que cet auteur, s'il s'approche parfois des vraies questions, dérape à côté de la plaque invariablement. La chute du PCF a une explication toute rationnelle, sa participation au gouvernement bourgeois de Mitterrand. Et le vide laissé par la chute du stalinisme en Russie – qui est en effet la chute d'une pratique religieuse de socialisme de caserne – n'a rien à voir avec les aléas du catholicisme maintenu en milieu bourgeois ou avec les athées bornés. Le vide est avant tout social et politique : la religion stalinienne (que Todd a pratiqué dans sa jeunesse) a fait subir au communisme ce qu'Attila fît pour le gazon.
Notre vieux défroqué de l'idéologie stalinienne, reconverti aux joies du libéralisme sans patrie ni frontières, déplore ensuite un athéisme « générateur d'angoisse », « la population de l'hexagone (est) en état de risque métaphysique ». L'athée n'est pas loin d'être un malade mental, sans joie et sans espoir, mais parce qu'il lui manque un bouc-émissaire après la disparition du curé de village !
La recherche démographique avance à pas de géant, dès la page 65 notre savant anthropologue peut pontifier au pluriel SVP, y inclus nous les élèves : « Parvenus à ce stade de l'analyse, nous devons même nous la représenter comme à la recherche d'un adversaire structurant, d'une cible. L'islam est disponible, dans nos banlieues désorganisées par la crise du capitalisme avancé, et dans ses pays d'origine, bouleversés par leurs crises de transition vers la modernité ».
« La diabolisation de l'islam répond au besoin intrinsèque d'une société totalement déchristianisée. Nous ne pouvons sans cette hypothèse, comprendre la mobilisation de millions de laïcs défilant derrière leur Président catholique zombie pour défendre le droit absolu à caricaturer Mahomet, figure religieuse respectée par au plus 5% des habitants du pays, parmi les plus faibles et les plus fragiles ».
Sauf que cette hypothèse est débile. C'est de société déstalinisée qu'il faut parler au plan politique, et dont les apôtres Méluche et les obscurs derniers apparatchiks du PCF ne sont plus que les ombres. Cela, en politique, n'est pas une hypothèse mais une réalité, comme est une réalité que le libéralisme (pas la laïcité) a autant peur du vide que les curés dans leurs églises, et qu'il a fallu prier pour la réincarnation d'une autre forme d'opposition frauduleuse au capitalisme, en grand remplacement du stalinisme à l'échelle mondiale, et que l'islam universel est la carte politique toute trouvée, religion politique, religion de guerre non de classes, religion non d'avenir mais du retour en arrière, comme le stalinisme fût un retour à cette sorte de féodalisme d'Etat capitaliste.

Sur la manif Charlie, Todd a entièrement raison. Ses statistiques démontrent amplement que l'épine dorsale de ces manifs grotesques au cul de l'Etat bourgeois furent le fait de la petite bourgeoisie ; même les résidus du gauchisme et de l'ultra-gauche se félicitèrent du braiement de ces milliers d'ânes. Oui OK : Charlie = cadre, supérieur et catholique zombie.
« Les milieux populaires ont été réduits au silence, tout comme les descendants d'immigrés des banlieues, absents pour l'essentiel des manifestations ainsi qu'en ont finalement convenu tous les commentateurs. La République qu'il s'agissait de défendre n'était pas celle de tous les citoyens ».
Hélas, comme Todd n'est pas politique, simple variété de sociologue le nez sur ses graphiques, tout à sa trouvaille d'une nouvelle guerre des religions – pendant grotesque de cette autre fable dite guerre des civilisations - il ne voit pas l'utilisation par l'Etat des actes terroristes dans sa préparation à la guerre. L'immobilisme subséquent de la nuée des ânes charliesques explique leur musèlement depuis que la guerre en Syrie s'est accentuée. L'acte terroriste vient toujours alimenter la logique de guerre impérialiste et sert à valider l'union nationale intimement sentimentale. Et passe à côté de l'essentiel, masqué par tous les commentateurs et notre curé anthropologue : « les milieux populaires » (c'est à dire la classe ouvrière, français et arabes inclus) se fichent de défendre la république bourgeoise comme de défendre les terroristes, exécutants polichinelles des Etats en guerre !

Puis commence à poindre sa surdétermination juive, avec des comparaisons hors sujet, il y a du règlement de compte national-sioniste dans l'air : le projet européen et la laïcité ce sont les nouveaux anti-dreyfusards et les nouveaux vichystes ! Là où Plénel aurait crié au fâchisme, Todd se prend pour Emile Zola. Emporté par son lyrisme du nouveau roman socialo-religieux, notre amoureux des graphiques s'insurge contre « une diabolisation incessante de l'islam par des idéologues installés au sommet de la société française, à la télévision comme à l'Académie », quand on peut plutôt penser le contraire, mais à l'époque de son brouillon Todd apercevait encore le petit Zemmour assis sur la chaise à porteur de L.Ruquier, et Finkielkraut n'avait pas encore reçu l'uniforme vert et l'épée. Quoiqu'il en soit de la religion de la soumission, notre maître des statistiques vomit ces millions de français « qui se sont précipités (pour) cracher sur la religion des faibles ». Cette notion de « faibles » n'est jamais expliquée ni par lui ni par son pote Plénel. S'agit-il des arabes en général ? Des pauvres ? Qui est faible ? Qui est fort ? Todd raisonne comme les fourmis fainéantes, il découpe des segments de population et des tranches de croyances diverses, religieuses ou pas. A mon humble avis les ouvriers d'origine arabe, comme les ouvriers autochtones ne sont pas faibles du tout lorsqu'ils luttent ensemble sur leur lieu de travail ou dans leurs quartiers.
On peut comprendre que ceux qui se sentent faibles aient besoin de la religion mais la religion n'a pas besoin d'eux mais des prébendes de l'Etat bourgeois.

Notre défenseur de la veuve et de l'orphelin du ...stalinisme sous le masque de l'islam n'a que haine pour ce prétendu « catholicisme zombie qui se présente en première ligne face à l'islam (…) qui proclame le devoir de caricaturer Mahomet ». Il est vrai que l'hebdo Charlie (nanar de droite) n'était plus marrant depuis longtemps et avait fini par lasser avec ses moqueries répétées sur l'islam, typiques de l'ambiguïté de la bourgeoisie française et de ses « bounty » (cf. Malek Boutih dont le rapport dérangeant, avec quelques vérités « islamophobes » est passé à la trappe mais pas à Trappes).
Notre défenseur de l'islam défendrait-il vraiment la classe ouvrière sous son vocable charitable de « classes populaires » ou « classes défavorisées » ? Il désigne d'abord à la vindicte cette petite bourgeoisie qui mène le monde dans son labo de statisticien émérite : « Il y a bien du cynisme à faire financer par des classes populaires qui vivent sous la menace d'un chômage à 10% l'éducation des enfants des cadres » (ce que nous cache notre système d'information). Non car il ignore cette classe dans ses potentialités historiques et par fixation sur l'agitation des couches moyennes qui, en effet, pèle le dos du prolétariat, qui lorsqu'elle est en pointe et se substitue au prolétariat ne permet jamais de déboucher sur une véritable révolution.
Pourtant Todd perçoit bien les inquiétudes de la petite bourgeoisie dont des pans entiers sont en train de tomber dans le prolétariat (les journalistes qui vivent l'angoisse des ouvriers des usines de pneu de Picardie...) et il gifle la presse officielle comme L'Express ou Le Monde qui orchestrent chaque phase guerrière car « subventionnés par l'Etat ». Mais curieuse déduction, cette anxiété serait propice non pas à un renforcement du prolétariat mais « à la diffusion de l'islamophobie » !? Comprenne qui pourra. Entre marxistes nous nommons cela : appliquer de force un schéma sur la réalité sociale.
Des idioties ce long texte islamophile et religiophile en comportent des tonnes, j'allais dire des versets comme celui-ci, on dirait que les graphiques toddiens descendent dans la rue: « Le puissant effet négatif de la variable « proportion d'ouvriers » sur le nombre de manifestants indique, en revanche, que le monde populaire a désormais complètement échappé au contrôle idéologique des classes culturellement dominantes ». Hum, comme on serait content si c'était vrai et si les termes « monde populaire » étaient synonymes de classe ouvrière ! En tout cas, mon œil, le contrôle idéologique a non seulement hyper bien fonctionné au moment Charlie, mais il est pérenne, et marqué par l'instrumentalisation de l'anti-racisme d'Etat, pas par cette fumeuse notion d'islamophobie qui est justement le combat commun entre Manuel Valls et E.Todd, pour un meilleur « contrôle social » par la division de la classe ouvrière.

Y aurait-il une concurrence des massacres, plutôt qu'une volonté étatique de tout mettre sur le même plan, à la fois en dénonçant le terrorisme et à la fois en l'identifiant comme « islamique » alors qu'il s'agit souvent d'actions de dérangés mentaux comme Fofana, tortionnaire et meurtrier de Ilan Halimi pour lequel il n'y eu aucune manifestation monstre, ni lors du massacre à Toulouse en mars 2012 ? Pour notre socio-islamologue, surdéterminé par ses origines encore une fois oui : « Car il est clair qu'assassiner des enfants, ou des hommes, simplement parce qu'ils sont juifs, est plus ignoble encore que de massacrer une rédaction engagée dans un combat ». Mais ceux qui ont été assassinés « simplement parce qu'ils sont dessinateurs » c'est moins ignoble ?
Le révisionnisme historique est le soubassement de cette sociologie à la petite semaine. Le cas limite étant la xénophobie nazie « produit tardif de la famille souche allemande dans une phase d'effondrement des croyances religieuses et de crise économique » ! Que viennent faire les croyances religieuses à l'époque qui suit le massacre des ouvriers berlinois et les exactions de la faction capitaliste nazie ?

Sans aucune méthode rigoureuse ni continuité dans l'argumentation, notre ami de l'islamologie revient frôler l'essentiel mais en dérapant aussitôt sur un autre angle : « La volatilisation du communisme y a laissé le monde populaire non pas seulement orphelin de la grande Eglise rouge mais, de plus, sommé d'avoir honte de son adhésion de plus d'un demi-siècle ». Non pas pour y discerner le grand remplacement islamique, mais pour saluer son ancien parti d'obédience « immense machine culturelle qui faisait vivre les deux tiers laïques de la France, en milieu populaire, la foi dans le progrès, dans l'éducation... le meilleur de la culture bourgeoise » et bien sûr son antiracisme (en oubliant Vitry et le sordide Marchais). Rien sur le rôle contre-révolutionnaire et coercitif du stalinisme, rien sur le vide politique qui lui a succédé à part du remplissage ordinaire avec le FN. Cette sociologie poussive d'un islamologue simplet le conduit à réinterpréter bizarrement l'apparition du bolchevisme héroïque, c'est la famille russe qui, en explosant à la fin du XIXe siècle a produit (en vrac) le bolchevisme, le parti unique, le KGB ! L'effondrement du stalinisme aurait été dû à « un moment de trouble et de doute ! Il veut nous roubler ou quoi ?

L'islamologue patenté utilise à hue et à dia les notions d'égalité et d'inégalité dont on ne sait pas quoi elles contiennent, voire apparaissent superficielles ou insensées ; sa notion d'inégalité combattue soit disant par l'idéologie américaine vaut son pesant de cacahuètes, et révèle l'appartenance du bonhomme au versant US malgré sa tautologie involontaire : « La notion d'inégalité absolue d'hommes prisonniers de leur race, conçue par le nazisme, est inconcevable pour les libéraux américains, qui se contentent de ne pas considérer les hommes vraiment égaux entre eux ». L'Europe, à son « happening européiste du 11 janvier » et à ses divers « islamophobes » sont responsables de tous les malheurs, comme cette loi en Allemagne qui interdit la circoncision la plaçant au même niveau que les mutilations génitales féminines ! Les méchants inquisiteurs de la planète islam, Zemmour et Finkielkraut, juifs comme lui, se voient reprocher d'avoir réalisé un mariage endogame (« pas le grand saut du mariage mixte) !
Quand il ne défend pas ses racines juives, cet auteur nous convie à dédramatiser sur le fantasme d'invasion (ils ne sont que 5%) mais en évacuant la concentration dans les grandes villes industrielles et en mentant :  « A la deuxième ou à la troisième génération, le descendant d'immigré, quel que soit son système familial originel, adopte celui de la société d'accueil ». Tout faux, et il décrit le contraire avec le constat de la profusion du voile chez les dernières générations ainsi que l'engagement croissant auprès des bandes armées islamiques. L'échec de l'assimilation « est toujours le fait de la société d'accueil, jamais du groupe immigré ». Très discutable, mais si au moins il caractérisait cette société d'accueil et cesse d'en parler en sociologue limité comme de la France, mais en termes politiques, comme incapacité du capitalisme décadent à faire évoluer la société.

Il note que la croissance du FN a eu lieu alors que l'islam n'était pas encore la focalisation première, mais rate l'occasion de constater qu'il y a concurrence entre FN et recruteurs islamistes pour gagner à leurs causes obscures la classe ouvrière, et que si, sur le plan électoral le FN est loin d'avoir conquis la classe ouvrière, sur le terrain social la religion islamique a fait mieux pour diviser la classe ouvrière en imposant des lieux de culte en usine et en menant une guérilla permanente pour ses voilées. Il peut jongler avec toutes les phobies mais sous la leçon de morale antiraciste il ne fait que répéter les discours dominant, même de son ennemi Charlie.
Même analyse impressionniste et superficielle de la politique du PS qui, depuis les années 1980 se prétend le défenseur des immigrés et de leurs enfants (la grande préférence immigrée, grand remplacement électoral de la classe ouvrière, sans que l'immigré puisse voter) et aurait été « dynamisé par des cadres et des électorats nouveaux venus de la périphérie catholique » ; fort le café... apolitique ! En réalité, le parti rose, qui comporte dans son staff dirigeant un nombre conséquent de politiciens d'origine juive et gauchiste, n'aurait pas pris d'ampleur s'il n'avait été composé que de chrétiens bourgeois (j'allais dire crétins). Il doit sa mue à l'habileté du vieux routier Mitterrand et à sa capacité à absorber une ribambelle de transfuges du gauchisme, certes pas très catholiques par leur trajectoire arriviste.
On ne peut qu'être que d'accord sur le fait que la gestion « antiraciste » bienveillante du PS « enferme dans le chômage les quartiers menacés » et interdit l'assimilation des enfants d'immigrés.
Résumé de Todd : « le PS est objectivement xénophobe, l'électorat du FN est subjectivement xénophobe ». Même avec son schmilblic (« l'outil scientifique de symétrie ») y a pas de graphique pour le prouver ! Comme il n'y a pas de graphique pour décrire « la complaisance passée du gouvernement français avec l'islamisme le plus dangereux ». Il y a des fulgurances bien vues : « Nous vivons dans un monde idéologiquement dominé par l'âge, dans lequel les jeunes sont incités à se préoccuper de leur retraite avant même d'avoir trouvé un emploi » ; « l'Etat social des classes moyennes et des vieux n'investit plus vraiment dans la construction de logements » ; « c'est le cinéma permanent des politiciens qui font semblant de s'opposer les uns aux autres et d'un parlement réduit à une scène de théâtre ».

Par contre il n'existe pas plus de « musulmans de France » que de « juifs de France », la diversité sociale n'autorise pas les curés des divers cultes à se prétendre chefs de la communauté, mais Todd ne le dit pas aussi clairement que moi. Il est d'un simplisme absolu en reliant taux de chômage et attachement à la religion musulmane, parce qu'il ne connaît rien à la politique et que la religion n'est pas une question économique.

Il passe sous silence la grande révolution de la laïcité, pas seulement en France, qui a permis aux classes exploitées d'apprendre à lire, à écrire et à se passer des intellectuels curés pour combattre la bourgeoisie. Il passe sous silence la régression considérable qui frappe écoles et lycées où l'ignorance et la mauvaise foi qui s'appuient sur les codes musulmans, défient tout enseignement cartésien, conchient Darwin et le raisonnement scientifique, contestent les crimes les plus évidents, à la suite des fachos de cave sur la négation des chambres à gaz, le nombre des morts dans les twins de New York (ils dansaient en Palestine...), même ceux de Charlie. Qu'on ne puisse pas discuter avec des gens, adultes ou adolescents qui vous certifient que le coran est scientifique, qu'il a tout prévu, égorgements, foulards et assassinat des laïcs et des juifs, qu'il respecte la femme, tout cela est hors de la vue de notre islamologue bienveillant qui regrette qu'on n'ait pas appris à lire aux pères en leur construisant déjà des mosquées.
Il ne se prononce jamais sur l'oppression de la femme (masochiste ou pas) 2par les « textes sacrés » et par les pires théocraties de la planète où la petite voilée parisienne ne vivrait pas plus de deux jours sans pouvoir conduire sa voiture ou lever un coin de son voile pour écouter son smartphone.

Il importe de « sortir de la phobie du religieux », contre les agressions de « l'athéisme militant », contre « le laïcisme radical », de se plier donc à un mode de vie séquencé de façon obscurantiste, et de laisser tomber la vie laïque simple !
Il y a quand même un « islam zombie », qui serait « égalitaire » (en écrasant tout désaccord avec la doctrine pieuse?), et Todd de noter que les électeurs d'origine musulmane (il ne précise pas qu'ils sont en général surtout d'extraction prolétaire) votent à gauche. Ils votent pour une gauche qui ne peut pas suppléer au stalinisme, qui est hypocritement bourgeoise à leur égard, qui ne leur donne pas plus de travail qu'aux ouvriers autochtones, qui ne leur promet pas la lune ; celle-ci seul le stalinisme et son successeur religieux peuvent le promettre.
L'islam est un vrai universalisme, par contre « les universalismes français, russe, arabe sont en réalité des particularismes ». Evidence anthropologique : « l'islam, une fois dissous l'élément antiféministe de la culture arabe, est, en vertu de son égalitarisme (?), hautement compatible avec l'égalitarisme du Bassin parisien (?) ou de la façade méditerranéenne ». C'est pas demain la veille !
Il insiste que c'est à travers la culture arabe et musulmane « transformée » (?) que pourrait « renaître un véritable républicanisme en France ». Le grand n'importe quoi.
L'antisémitisme de banlieue est « une nouvelle perversion de l'égalitarisme » !? Et non pas de la connerie de racailles ignorants et arrogants ?
La conclusion est une tautologie vide : « la vérité est que Charlie a réussi, au terme d'une gigantesque partie de billard sociologique, à mettre en danger les français juifs en maltraitant les français musulmans ». Il y va fort. Exclus les meurtriers islaminguants ? Exclus les dessinateurs et les flics sacrifiés ? Exclu l'analyse du terrorisme comme partie de billard impérialiste ?

Ce brave démographe à mille pattes confond terrorisme et soit disant islamophobie, ne produit aucune analyse politique du phénomène politicio-religieuse islam, ni n'analyse son utilisation par les médias. Sa défense de cette religion-politique sert de faire valoir à un nationalisme juif sous-jacent et aussi arriéré. Il dénonce la revendication de laïcité publique3, avec son obsession de la culture juive majeure, comme plus dangereuse que l'incrustation du vote Le Pen. L'islam doit être légitimé comme composante de la nation ! Et de nous seriner encore et encore la fable de l'égalité prônée par l'islam (en oubliant qu'elle est déjà prônée par le saint père Kapital).
Zemmour et Finkielkraut ont trouvé pire qu'eux, mais un qui ne risque pas d'être best-seller dans ces milieux où la dictature de l'image supplée à toute lecture et réflexion critique. Les manifs Charlie n'ont pas enfanté une nouvelle religion, puisqu'il n'est question que d'un réflexe politique chauvin e régulièrement sorti de la naphtaline (l'union nationale) ni n'auront été préventives des futurs attentats (cf. Trividic) à venir fonction des bombardements de l'Etat français en Syrie...
Notre sociologue de comptoir et de bureau d'étude, très zombie finalement, ne nous est utile en rien pour réfléchir aux deux alternatives proposées à l'humanité par la bourgeoisie mondiale : ou libéralisme effréné et guerres incessantes ou charia et obscurité garantie. Le stalinisme peut dormir tranquille sur ses deux oreilles.







1Il nous confie à la fin que : « la culture juive, en elle-même différentialiste, permet si nécessaire un repliement communautaire efficace ». C'est la meilleure attraction superstitieuse, puisqu'il le dit !
2Il bifurque par une grivoiserie de lycéen : « hésitant entre une belle exotique et un boudin national, l'universaliste français fera en général le bon choix » ; le vieux barbon universaliste Todd peut toujours se chatouiller le poireau !
3Avec une formulation de potache, il parle à notre place avec son « nous » : « enfermés dans notre laïcisme radical, nous nous retrouvons seuls, tragiquement provinciaux ». Nous ? Lui peut-être. Il est quand même pour l'interdiction du foulard islamique dans les écoles. Ouf.

mercredi 30 septembre 2015

NOVLANGUE ET INQUISITION ANTIRACISTE EN FRANCE


« L’Eglise dit que la terre est plate, mais j’ai vu l’ombre sur la lune et j’ai plus foi en l’ombre qu’en l’Eglise ».Magellan, navigateur portugais.


Le racisme se nourrit de l'antiracisme et l'antiracisme se nourrit du racisme, voilà à quoi se résument deux anecdotes qui ont effrayées et défrayées la chronique de l'idéologie dominante en France en cette morne rentrée où l'intérêt pour les joutes entre professionnels du journalisme gouvernemental et oukases de la CGT n'intéressent plus personne. Difficile d'intéresser à l'actualité de l'idéologie dominante quand un gouvernement de gauche gouverne comme un gouvernement de droite et mène une guerre impérialiste obscure mieux qu'un gouvernement de droite.

LA CHUTE DE L'EMPIRE DU COOL

Nous eûmes deux os à ronger. L'un, lancé par la remplaçante de De Caunes sur le journal pipole de Canal +, parabole perverse d'un info ludique dirigée vers les banlieues. La dame, au nom à coucher dehors Maïtena Biraben (prononcez « maintenant mirabelle », pour mémoriser) a choqué le politiquement correct (= l'hystérie à toute occasion contre le « Fhaine ») en osant remarquer que le parti de la fille du père tenait «souvent, des propos de vérité » - remarquez qu'elle n'a pas formulé sa question au célèbre avocat E.Dupond-Moretti, en disant que le FN « tenait un discours de vérité »1. On va voir que la nuance a comme involontairement échappé aux hurlements tweettés immédiatement sur la planète web. France INFO, organe complètement indépendant du pouvoir comme vous le devinez, lance l'alerte (à l'atterrissage des hordes nazies) avec un tweet « certifié » du « journaliste indépendant », ce défroqué trotskien, chevalier blanc de toutes les barbouzeries policières, Edwy Plenel
« Plus dure sera la chute : @MaitenaBiraben, protégée de Bolloré, vante le "discours de vérité" du #FN ».
France INFO (infaux) prend à témoin - après son lanceur d'alerte à la moustache de Saddam Hussein - les internautes qui jasent avant d'avoir jasé : « Avant, Canal + était la girouette du cool, la chaîne qui disait qui était in ou qui était out. Mais si l'Esprit Canal est mort depuis longtemps, la polémique lancée hier par Maitena Biraben marque le crépuscule d'une époque et d'un modèle ». Dans la foulée, l'organe rock pour abrutissement de la jeunesse – les inrocks – s'indignent que malgré la semonce de tous les cire-pompes de l'odieux-visuel, même papy Gildas sort de sa maison gériatrique, que : « Maïtena Biraben refuse de s'excuser après ses propos sur le FN ». Cette sorcière, rétribuée pour ce virage facho par le richissime Bolloré, aurait donc été envoyée en mission pour dégauchiser Canal +, après la fin des lamentables guignols de l'info, soupe sous-politique personnalisée pour décerveler toute réelle réflexion sur la pourriture des institutions bourgeoises et leurs infrastructures politiques et syndicales.
Le lynchage médiatique de la bien pensance gauchiste et des médias dévolus au gouvernement PS, se donne libre cours. Les « tribunes libres » vont se succéder : de la matière grasse pour les intellos inoccupés de Libération, le Hunfington Post, principal canal de la pensée multiculturaliste US qui donne le la au Monde, à la gauche caviar et aux islamogauchistes ; mais aussi le préposé bureaucrate de l'antiracisme officiel D.Soppo2.

UNE GROUPIE DE SARKOZY CHOQUE

Députée LR (Les Ripoux), Martine Morano a l'habitude d'être traitée de conne ; l'humoriste sénile Bedos a d'ailleurs été adoubé par les juges, sur recommandation de l'actuel hôte de l'Elysée, pour l'avoir ainsi insultée publiquement... bof... quand deux cons s'insultent... La dame suscita à son tour l'ire de la bien pensance (cet egregregore qui veille en permanence sur le risque d'atterrissage nuitamment des hordes nazies) après sa déclaration-choc sur le plateau de l'émission On n'est pas couché, diffusée sur la télé indépendante d'Etat (et objective) France 2 le samedi soir. « Il faut garder un équilibre dans le pays, c'est-à-dire sa majorité culturelle. Nous sommes un pays judéo-chrétien, le général de Gaulle le disait, de race blanche, qui accueille des personnes étrangères. (...) Je n'ai pas envie que la France devienne musulmane », a dénoncé l'eurodéputée face au chroniqueur Yann Moix. Moi non plus je n'ai pas envie que la France ni le monde ne finissent par être régentés par une croyance moyennâgeuse, le culte du meurtre et l'oppression des femmes !
La déclaration comporte deux remarques qui ne sont pas forcément complémentaires ni critiquables, malgré les cris d'orfraie des procureurs caviar et gauchiste. Historiquement la France, fait partie d'une zone au nord de l'Europe où ont existé jusque là une immense majorité de peuples blancs de peau ; dans deux mille ans si la planète terre n'a pas implosé, des historiens examineraont des aires avec des races blanches, noires, jaunes, etc. quoique les couleurs ne corresponsdent jamais à l'idée qu'on s'en fait. Beaucoup de noirs ne sont pas vraiment noirs, les dits jaunes sont plutôt blancs, les blancs plutôt roses, voire rouge alcoolique... Ou couleur muraille.
Qu'on devienne tous café au lait demain n'est même pas dit par la dame députée, ce qui est possible ou non, mais c'est son subconscient qui a fonctionné comme le mien en voyant arriver une masse de réfugiés noirs subsahariens ; mais que mon subconscient ose se poser la question est la preuve que je suis pathologiquement raciste comme la dame livrée à la vindicte public et honteuse aussi dans son parti Les Ripoux. Un autre fantasme apparaît, quoique contradictoire – les arabes étant en majorité de race blanche, et nombre d'entre eux plutôt ...hum hum... vis à vis des noirs3 – elle « n'a pas envie que la France devienne musulmane ». C'est pas bien d'avoir dit ça ? Pourquoi ? L'islam est reconnu par les moins aveugles ou les plus honnêtes des observateurs de plume comme en expansion plus rapide que n'importe quelle autre religion. Le principal fanal de cette idéologie arriérée est le voile féminin, qui est un drapeau de guerre à la civilisation qu'on croyait débarrassée des superstitions religieuses ; drapeau belliciste qui se moque de toutes les interdictions « républicaines » sous des airs pacifiques et conviviaux (la démocratie permet de s'habiller comme les hippies et l'habit... fait le moine); se riant des gendarmes, de plus en plus, certaines passent outre aux règles d'un pays, certes blanc et catholique en majorité, en arborant une espèce de croisement de bandages qui masque tout le visage, comme si elles venaient de subir une opération, mais qui leur permet un burqa de remplacement4. L'islam, depuis l'affaire Salman Rushdie est la seule idéologie à prétendre zigouiller n'importe qui dans le monde qui blasphème le prophète, depuis au moins Staline qui a fait assassiner le prophète Trotsky loin de la Russie ; le massacre des dessinateurs de Charlie hebdo n'a servi qu'à faire bêler des foules sans mémoire et inconséquentes ; les dessins de cet hebdo sont de plus en plus débiles comme finissait par être ridicule leur focalisation sur l'islam. L'islam a mis à mort le féminisme bourgeois comme il a mis sous sa coupe tous les anciens tiers-mondistes gauchistes. En ce sens l'islam a déjà gagné, toutes confréries confondues. Comme le fascisme a gagné en 1945, le système occidental et oriental russe reprenant sans honte ses méthodes de propagande totalitaire.
L'islam c'est le grand remplacement- non pas des cathos ou des blancs européens – mais du stalinisme ! Morano n'est qu'une députée de la bourgeoisie superficielle, d'une droite qui n'a plus de programme pour combattre la gauche puisque celle-ci l'applique à sa place ; pas très futée cette pauvre groupie esseulée fonctionne à l'instinct, et quelques fois tout à fait honorablement comme lorsqu'elle s'est choquée qu'une femme musulmane grille au soleil sur la plage couverte de la tête au pied de la bâche religieuse quand monsieur bronze en slip de bain. Elle ne se place pas du point de vue du prolétariat qui n'a ni couleur, ni sexe, ni nationalité, ni religion, mais elle sert à alimenter l'inquisition antiraciste qui, au nom du peuple « démocratique », divise encore plus le prolétariat que le « Fhaine », « Les Ripoux », « l'élite rose » et leurs balayeurs islamo-gauchistes, s'il n'y a pas un mot de trop à ramasser dans le caniveau ou une déclaration bête à se mettre sous la dent.
Grand prêtre de la bien pensance pipolesque, faiseur de star du samedi soir, L.Ruquier s'est dit choqué, riant bêtement comme à son habitude pour voiler sa propre ambiguïté, faisant aboyer le successeur du procureur Caron et du scandaleux Zemmour, un bien sage plumitif qui répond au nom de Yann Moix, lequel rabroue culturellement l'eurodéputée : « Si vous voulez être présidente de la République un jour, n'utilisez plus jamais le mot race, parce que c'est indécent. » Et Nadine Morano de lui répondre : « C'est un mot qui est dans le dictionnaire, je ne vois pas en quoi il est choquant... ».
Mais sous le règne de l'idéologie américaine multiculturaliste et négatrice des classes, les mots sont très policés. Attention, certains sont désormais interdits, vous ne risquez pas encore la cour martiale décapitation et crucifixion comme ce pauvre jeune chiite en Arabie Saoudite, mais le pénal ou la mise au pilori par Plenel & Coleman. Le mot race n'a pas disparu, mais son usage est réglementé. Des Inrocks pour la jeunesse débile au Monde pour les éternels adulescents gauchistes, il faut rappeler l'action des législateurs en 2013. Voici leurs précisions après l'horrible prestation de la méchante Morano :
« Mme Morano a, en parallèle, vanté la France comme un « Etat laïc ». Elle a ensuite défendu l’idée de quotas d’immigration « en fonction des compétences dont le pays a besoin et du continent de provenance ». Feignant la surprise devant l’indignation suscitée sur le plateau par ses déclarations, l’élue a argumenté : « Je suis désolée, c’est un mot [race] qui est dans le dictionnaire, je ne vois pas en quoi il est choquant. » Si « race » se trouve en effet dans les dictionnaires – le Larousse signale d’ailleurs dans sa définition que le mot « est au fondement des divers racismes et de leurs pratiques »il a été supprimé en 2013 de la législation française par l’Assemblée nationale.
  • Population animale résultant, par sélection, de la subdivision d'une même espèce et possédant un certain nombre de caractères communs transmissibles d'une génération à la suivante.
  • Catégorie de classement de l'espèce humaine selon des critères morphologiques ou culturels, sans aucune base scientifique et dont l'emploi est au fondement des divers racismes et de leurs pratiques. (Face à la diversité humaine, une classification sur les critères les plus immédiatement apparents [couleur de la peau surtout] a été mise en place et a prévalu tout au long du XIXe siècle. Les progrès de la génétique conduisent aujourd'hui à rejeter toute tentative de classification raciale chez les êtres humains.)
  • Littéraire. Lignée familiale considérée dans sa continuité ; ensemble des ascendants ou des descendants d'un personnage ou d'un groupe humain : La race de David.
  • Ensemble de personnes présentant des caractères communs (profession, comportement, etc.), et que l'on réunit dans une même catégorie : La race des gens honnêtes.



Qu'est-ce qu'on se marre en lisant le Larousse ! Mais c'est encore pire lorsque vous allez voir du côté des législateurs, si néantissimes qu'on n'avait même pas prêté attention à l'époque à leur curetage antiraciste incrédible d'un terme du vocabulaire, et un des principaux titres de gloire hollandais  le « président propre » qui nettoie la sarkozie du sol au plafond, et surtout de ses meilleurs ennemis du Front de gauche, si petit électoralement mais majeur dans la révolution sémantique des colifichets républicains inutiles:
« L'Assemblée nationale a adopté, jeudi 16 mai (2013), une proposition de loi du Front de gauche supprimant le mot "race" de la législation française. La majorité PS s'est ralliée à cette proposition, soulignant qu'il s'agissait d'"une première étape". François Hollande s'était en effet engagé pendant la campagne présidentielle à supprimer ce terme de la Constitution.
Le texte, débattu dans le cadre d'une "niche" parlementaire réservée aux propositions du Front de gauche, se propose donc de supprimer le mot "race" du Code pénal, du Code de procédure pénale et de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Le rapporteur de la proposition, Alfred Marie-Jeanne, a fait valoir que le mot "race", "ce concept aberrant, ayant servi de fondement aux pires idéologies, n'a pas sa place dans notre ordre juridique".
Pour ne pas risquer de faire tomber l'incrimination de racisme, les députés socialistes ont fait adopter un amendement affirmant explicitement, dans l'article premier, que "la République combat le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie. Elle ne reconnaît l'existence d'aucune prétendue race". Pour le député PS Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois, la suppression du mot dans la législation "n'est qu'une première étape".
A l'Elysée, on a récemment assuré que la promesse de François Hollande n'était "pas enterrée", mais qu'elle ne pouvait être insérée dans la première révision constitutionnelle, prévue pour le 22 juillet ».
Comme on est ravi d'une telle révolution... dans le vocabulaire. Au point que n'importe quel petit con de province, électeur du PS, vous assure qu'il n'y a plus qu'une « race humaine », mais pas des races, ce qui serait... raciste !
L'ordre bien pensant et ses exécutants nous renvoie souvent aux colères des teweetters acquis à leurs billevesées gouvernementeuses, mais nous avons aussi plein d'internautes qui en sont pas dupes de la bêtise multiracialiste confusionniste et anti-ouvrière. Je laisse certains, bourrés d'humour et d'intelligence répondre à ma place à l'époque de ce stupide vote parlementaire5, car s'il y a une espèce humaine, il y a bien entendu des races différentes mais ce n'est ni un handicap ni un péché, mais une heureuse diversité darwinienne :
« Jamais d'invitation pour les représentants de la race des gallinacés, de la race chevaline, et de la race bovine, ces "mondes" qui sont mis à rude épreuve par ces représentants de cette race humaine les utilisant et finissant de manière peu glorieuse, dans les assiettes pour les moins chanceux, et pour une d'entre elles ; a recevoir les postérieurs des bipèdes de la race humaine ! Il paraît si je ne fais pas d'erreur qu'on emploierait l'expression désormais"groupe biologique". Me voilà rassuré : j'adhère à un groupe biologique. Bref on avance ».
"A mal nommer les choses , on ajoute aux malheurs du Monde" ( A.Camus) . Encore bravo à nos brillants législateurs » .
« Hypocrisie que cette proposition législative. Qui peut affirmer qu supprimer le mot "race" de la législation française fera disparaître le racisme et le rejet de l'autre. Lutter contre le racisme, ce n'est pas faire disparaître un mot. C'est un travail quotidien sur soi-même, c'est une attention à l'autre. Ce n'est pas la disparition d'un mot qui résoudra quoique que ce soit. Mais pourquoi les socialistes nous construisent-ils une telle "novlangue". Pourquoi cette police de la pensée?
« Le racisme n'existe plus par décision de l'assemblée nationale.... On a vraiment des crétins comme législateurs! »
« On y est : Contrôle minutieux des pensées, propagande, destruction de la langue par la réduction continuelle du nombre de mots tout comme Georges Orwell l'avait prévu (1984) ... ».
« Pourquoi race est inapproprié ? "Chez les animaux domestiques, la race est un rang taxinomique inférieur à l'espèce. Les races sont distinguées à des fins d'élevage et de sélection. On parle ainsi de races bovines, canines ou caprines. Le terme est à coloration davantage commerciale que scientifique : un animal « de race » se vend tout simplement plus cher, en arguant des qualités de son sous-groupe : bœuf charolais, poule leghorn, cheval percheron, chat persan, chien dalmatien,"(Wikipédia) ».

LES AIDES DE CAMP DE L'INQUISITION ANTI-RACISTE

« Maintenant mirabelle » était postérieure à la « conne Morano », aussi n'est-elle pas encore référencée « fâchiste sous-Marine » sur le site du NPA, mais Morano a droit à un traitement de faveur vichinsko-trotskien.
Avec les trotskiens dégénérés du NPA, tous les chemins mènent au « fâchisme ». Le complot raciste est savamment mis en place au cours de l'été, à l'insu des électeurs 100% à gauche.
Il faut absolument défendre la tolérance des femmes voilées. L'islamo-gauchisme est totalement au service de l'islam démocratique, de la diversité religieuse qui remplit les caisses de la Tour Eiffel et qui protège, grâce au voile coupe-vent, nos enfants du froid avant de monter dans les bus scolaires.
« Depuis trop longtemps, nous assistons à une banalisation du racisme, en particulier de l’islamophobie. Cet été a vu une nouvelle accélération. Mais pourquoi les Morano et autres Bourdouleix se gêneraient-ils ? Encouragés comme d’habitude par la surenchère de l’extrême droite, ils le sont aussi par la faiblesse de l’opposition de toute une partie de la gauche, quand ce ne sont pas de véritables capitulations.
Au début de l’été, le maire UMP de Wissous dans l’Essonne, Richard Trinquier, lors de l’opération Wissous Plage, a interdit en personne (!) l’accès au plan d’eau municipal à trois femmes portant le foulard islamique. Malgré la suspension de ce règlement « anti-voile » par le tribunal administratif de Versailles, le maire a récidivé un mois plus tard avec un nouveau règlement et de nouvelles exclusions.
Fin août, c’est au tour de Nadine Morano, ancienne ministre de Sarkozy, d’en remettre une couche en postant sur sa page Facebook la photo d’une femme voilée sur une plage, en déclarant qu’elle était heurtée par cette « atteinte à notre culture » et à la « liberté des femmes ». Rien de nouveau sous le soleil concernant cette femme connue pour ses opinions réactionnaires, mais la réaction de Harlem Désir, fondateur de SOS Racisme – et pourtant on commence à être habitué aux renoncements des membres du PS – a été proprement honteuse ! « Je peux comprendre sa réaction », a-t-il dit, avant de développer sur la question de la libération des femmes. Pourtant ni Morano ni Trinquier n’en sont à leurs premiers faits d’armes et Désir le sait bien.

Récidivistes
Lors des législatives de 2012, dans une tentative désespérée de garder son siège de députée, Morano avait accordé une interview au torchon raciste Minute pour draguer les électeurs du FN au second tour. À la même époque, piégée par l’humoriste Gérald Dahan qui se faisait passer au téléphone pour Louis Aliot du FN, Morano avait déclaré toute son admiration pour Marine Le Pen, ainsi que sa disponibilité pour trouver des accords électoraux avec le FN avec qui elle « partageait des valeurs »...
Quant à Trinquier, le maire de Wissous, c’est un fou furieux. Se prenant pour un cow-boy du Far West, il s’était déjà donné le droit, par arrêté municipal, de circuler avec une arme, avait voulu baptiser une rue de sa ville du nom d’un général de l’OAS et a déclaré sur sa page Facebook : « L’islam va nous avaler ! », « J’ai tant de rage contre ceux qui (…) nous imposent des centaines de milliers de Rachida et de Mohamed » « Ras-le-bol ! Vive le christianisme, vive le patrimoine laissé par Hugues Capet »...

Écran de fumée
Les discours hypocrites de Morano et de Trinquier sur la laïcité et la libération des femmes, tout comme ceux de Marine Le Pen, ne sont qu’un écran de fumée pour cacher leur haine des musulmans et des Arabes et devraient être dénoncés en tant que tels.
Encouragés par l’ambiance nauséabonde dans ce pays, les racistes se montrent toujours plus arrogants. Ainsi, Gilles Bourdouleix, député ex-UDI, qui en juillet 2013 avait été condamné à une amende de 3 000 euros (avec sursis !) pour avoir dit que « Hitler n’a peut-être pas tué assez » de gens du voyage, persiste à se dire « innocent » ! Malgré la confirmation cet été de la peine en appel, ce raciste se pourvoie en cassation, se sentant sans doute conforté par le soutien de l’UMP et de l’UDI, qui, en ne présentant pas de candidat dans sa circonscription aux dernières élections municipales, ont permis sa réélection en tant que maire.
Que ce soit par rapport aux Roms ou aux musulmans, les racistes se lâchent et osent exprimer de plus en plus à haute voix leurs préjugés haineux. Révoltés par cette banalisation, nous devons plus que jamais chercher à nous retrouver et à nous organiser contre le racisme sous toutes ses formes. »

Ross Harrold

LES ANECDOTES DE L'AMI DU PEUPLE

Revenons à l'ami du peuple Edwy Plenel, qui, comme tous les trotskiens défroqués, adore ce qu'il conchiait hier, sauf qu'il y a une incontestable ligne de continuité chez cet idéologue entre son anti-américanisme d'hier et son pro-américanisme multiculturaliste d'aujourd'hui : il a toujours travaillé avec les flics. Mitterrand a dit un jour que c'était un bon employé de la CIA. Sa mise au premier plan par les médias gouvernementaux à chaque événement raciste ou assimilé, ou approchant, en fait une homme si « indépendant » qu'il est indispensable au... pouvoir bourgeois. Je ne vais même pas faire de commentaire de texte, je vous laisse le soin de décrypter l'ignominie du personnage comme journaliste-putain et défenseur de l'ordre bourgeois.

« Le FN est un parti xénophobe qui propose de hiérarchiser entre les humanités. Nous avons tous ce climat intellectuel, faussement intellectuel, occupé par des gens qui disent au peuple que pour se protéger il faut avoir peur de l'étranger, et puis tout un climat qui au fond s'attaque à nos principes. Je voudrais rappeler qu'au delà des anecdotes nous avons une constitution qui dès son préambule déclare que l'on ne fait pas de distinction dans ce pays sur ceux qui y habitent selon l'origine, la croyance, selon l'apparence.
Ce pays a une constitution qui revendique la déclaration des droits de l'homme, qui dit qu'il n'y a pas de hiérarchie entre les êtres humains, c'est toute notre histoire. C'est un parti inégalitaire qui pense qu'il y a des religions supérieures aux autres, des croisades supérieures à d'autres. C'est au fond s'en prendre à ce qui est le cœur de notre histoire républicaine, l'égalité, nous sommes un pays qui se construit au milieu des droits sociaux, au niveau de la liberté d'expression. Au niveau de notre métier nous journalistes d'un pays construit sur l'égalité, il y a une vraie responsabilité de notre profession. On laisse entrer l'habitude à l'inégalité, à se dire que quand quelqu'un n'a pas la même couleur la même croyance, la même apparence que moi, je peux penser être supérieur à lui.
Or, nous savons sur ce continent d'expériences vécues, dramatiques, deux guerres mondiales, une catastrophe, que s'habituer à ça, c'est s'habituer à des mots potentiellement meurtriers, non pas où chacun deviendrait le meurtrier de l'autre, mais par indifférence. C'est offrir à Daesch et aux idéologies totalitaires ce qu'elles veulent.

(Concernant la présentatrice Maïtena) Que le FN dise des choses vraies ? Pour un journaliste ce n'est pas la vérité des opinions, nous notre métier c'est des vérités de fait qui vont déranger, chômage, corruption, crise de la démocratie... Ce n'est pas une vérité de dire que l'immigration serait responsable des maux de la France, de dire que si on met des gens dehors parce qu'ils sont musulmans on reconstruira la France. On peut pas créditer une vérité mensongère,
intellectuels complices ? Dire aux ouvriers que l'important serait la différence d'origine et de religion alors qu'ils ont une même cause d'emploi commune, c'est faire diversion devant le peuple pour ceux qui exploitent, pour les amis de Macron. C'est nier ce peuple multiculturel dans les usines qui est le peuple de la France. Nous sommes un pays démocratique où on ne peut pas faire de distinction d'origine. A Canal +, un actionnaire contrôle tout. Nous les journalistes, nous sommes au service du public. Ce n'est pas l'Etat qui nous gouverne ».

LES CONCEPTIONS DEPASSES D'UN MARXISME BIEN PENSANT
(ou un héritage galvaudé par des orthodoxes peu orthodoxes)

Des dizaines de blogs, marxistes-léninistes, léninistes-marxistes, radotent les réflexions prudentes ou parfois virulentes de Marx et Engels sur la religion en général. Il faut être tolérant, ne pas légiférer, etc. Or notre époque est totalement différente. Ce sont les Etats complices de confréries religieuses qui légifèrent, condamnent systématiquement les critiques de la religion, prouvant que la bourgeoisie n'a jamais vraiment combattu pour la laïcité, mais que pour assurer la pérennité de son pouvoir elle avait besoin de choyer toutes les superstitions. Certes Engels s'était moqué des blanquistes pendant la Commune de Paris, qui voulaient abolir la religion, mais en tout cas sous leur pression avaité été inaugurée, provisoirement la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Certes Engels avait souligné le danger de proclamer l'athéisme comme un symbole de foi coercitif. Certes le brave Marx avait édicté : « Chacun doit pouvoir satisfaire ses besoins religieux et corporels, sans que la police y fourre son nez ». Mais il n'avait pas prévu que la police islamique allait y foutre son nez, et la police démocratique aussi ! Ni Engels ni Marx n'avaient envisagé que des gens se réclamant d'eux, les troskiens, soutiendraient le port du voile pour les femmes soumises, qu'ils proclameraient que cette religion « est défavorisée », qu'il faut « combattre l'oppression raciste et religieuse » (trotskiens belges). Imaginez la gueule à Marx et Engels, peut-être même de Lénine, s'ils avaient lu ce texte toujours défendu de la Ivème internationale foireuse, belge et trotskienne : « Les intégristes islamiques peuvent être des alliés objectifs et circonstanciels dans un combat déterminé mené par des marxistes.

Est-ce le grand combat laïc, conjoint de la bourgeoisie et du prolétariat, qui a échoué avec la reviviscence de l'idéologie islamiste ? Ou la bourgeoisie qui a toujours gardé diverses cordes à son arc quand le prolétariat est resté reconnaissant à la lutte laïque qui lui a permis de ne plus dépendre des curés, et de s'émanciper des intellectuels calotins par la lecture et l'écriture ?
Le grand remplacement du stalinisme a commencé par la vague islamiste, mais celle-ci est fragile contrairement à ce qu'avancent les philosophes du Figaro (cf. Etat faible contre religion forte d'un disciple d'Aron). La guerre comme la crise économique jette les prolétaires de toute nation et de toute croyance dans la misère ou l'horreur. La religion comme la politique des Etats capitalistes, avec son argument secouriste et misérabiliste, ne pourra durer éternellement. Le règne de l'illusion est fini historiquement. Mais le combat laïc, du point de vue de classe n'est pas fini, il ne fait que recommencer, contrairement aux effaceurs gauchistes et ultra-gauche comme le CCI6 ; ce résidu de groupe international publie une série opportuniste : « la laïcité, une arme idéologique contre la classe ouvrière », à faire saliver tous les curés du monde. Ils ont beau citer à tour de bras Marx, comme cela : « S’émanciper politiquement de la religion, ce n’est pas s’émanciper d’une façon absolue et totale de la religion, parce que l’émancipation politique n’est pas le mode absolu et total de l’émancipation humaine” - heureusement car il y a autre chose que la politique et la religion dans la vie – l'amour, la marche à pied, un bon vin, les multiples échanges humains... - mais ils s'alignent sur les islamo-gauchistes avec le commentaire suivant :
« Le combat n’était pas orienté contre la religion en soi mais contre la polarisation sur les pouvoirs religieux. Le développement des forces productives avait déjà permis un net recul de l’esprit religieux au sein de la classe ouvrière. Les marxistes considéraient qu’une propagande antireligieuse s’avérait stérile et laissait courir un risque de division au sein de la classe. C’est pourquoi ils se sont opposés aux blanquistes et aux anarchistes qui voulaient faire apparaître le principe d’athéisme dans le programme des organisations révolutionnaires. Dans une période de pleine expansion du capitalisme, les marxistes tracèrent donc une trajectoire claire en ce qui concernait la question religieuse : la séparation de l’Église et de l’État et la conception de la religion comme une affaire privée non seulement n’étaient pas au centre du combat mais elles étaient utilisées contre la classe ouvrière ».

Passons sur la clarté des marxistes de l'époque, et ils n'ont pas été lespremiers à revendiquer la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Il existait un marxisme religieux, qui sourd toujours de ce genre de micro-secte. La lutte laïque n'a pas été initialement dirigée contre la classe ouvrière, stupidité révisionniste, mais a participé d'une lutte « progressiste » dont avaient besoin et le prolétariat et l'industrie capitaliste. Quel est l'intérêt unitaire pour le prolétariat de lieux de prière musulmane dans les usines aujourd'hui ? En quoi la loi de 1905 aurait-elle été une défaite du prolétariat ?

Plus imbécile est la négation du combat laïc de la part de la classe ouvrière qui conduit ces intellos d'une ultra-gauche décomposée à remettre en cause les premiers décrets de la Commune de Paris comme « confus » :
«Cependant, le discours anticlérical était présent dans les luttes ouvrières à la fin des années 1860 et encore davantage dans toute la période qui suivit l’écrasement de la Commune, exprimant les difficultés et les confusions du moment. Dès lors, lorsqu’elle prit le pouvoir pour la première fois de son histoire, la classe ouvrière mit en pratique des principes qui exprimaient l’héritage des confusions du passé. En effet, la Commune de Paris, par le décret du 3 avril 1871 énonce :
Art 1er. – L’Église est séparée de l’État.
Art 2. – Le budget des cultes est supprimé. »

« Le discours anticlérical bourgeois avait vocation de faire de la laïcité une fin en soi, autrement dit, il s’agissait de détourner la classe ouvrière de son véritable objectif : la lutte contre le capitalisme », sans contredit ? Mais ce n'est pas parce que Rosa Luxemburg, la maximaliste, l'a décrété que ce combat ne faisait pas partie de la lutte réformiste d'une grande partie du mouvement ouvrier !
D'ailleurs ces minables ne comprennent même pas le fond de l'argumentation de Rosa puisque pour eux 1905 est un piège : « Contrairement à l’hypothèse de Rosa, la séparation de l’Église et de l’État fut établie par la loi de 1905. Cette mesure a surtout marqué une étape supplémentaire dans l’affirmation de l’État bourgeois démocratique contre le mouvement ouvrier ».

A suivre donc une secte complètement anti-marxiste et aveugle au grand remplacement du stalinisme par l'islam, et une absence de toute critique d'une des pires religions d'oppression des masses pauvres et du prolétariat immigré.





1Il lui est reproché d'avoir surenchéri en pressant de questions l'avocat : « Pourtant les Français se reconnaissent dans ce discours de vérité qui est tenu par le Front national", a renchéri l'animatrice » ; en effet elle aurait dû ajouter l'adjectif « prétendu » ou « présumé » discours de vérité ; en général le FN est aussi menteur que ses concurrents politiques des partis officiels, et s'il a pu dire quelques vérités, comme l'a rappelé justement l'avocat, c'est relatif comme l'avait remarqué Fabius jadis : « le FN pose les bonnes questions mais apporte de mauvaises réponses ». Mais l'animatrice avait certainement en tête les notions d'envahissement et de facteur régressif de l'islam, décriées depuis longtemps par ce parti étroit et cacochyme, qui trouvent une étrange résonance à l'heure actuelle, mettant mal à l'aise même ses principaux détracteurs de la bien-pensance multiculturaliste...La question était peut-être maladroite, mais au lieu d'essayer d'en comprendre le fond, on hurle contre une sorcière « complice de l'extrême-droite », comme si elle devait se prosterner de honte, demander pardon à la bien-pensance antifa, sans pouvoir démontrer d'ailleurs que le FN serait fâchiste ou d'extrême droite, surtout depuis sa réorientation avec le mignon de Marine, Philippot. C'est franchement un spectacle ridicule, et si la clientèle caillera et bobo de C+ veut boycotter la nouvelle animatrice, peu nous chaut, nous ne cotisons pas pour notre part à une chaîne aussi débile que « Touche pas à mon poste ».
2« Je me suis parfois surpris à vouloir considérer Nadine Morano comme une sympathique idiote. Encore eut-il fallu qu'elle fût sympathique. Et manifestement, elle ne l'est pas. Un constat à nouveau confirmé par l'énième "fulgurance intellectuelle" dont l'ancienne ministre nous a gratifiés lors de l'émission "On n'est pas couché" diffusée ce 26 septembre.Grotesque et incompétente, Nadine Morano a livré une prestation qui aurait pu être d'un odieux presque comique si elle n'était pas révélatrice de l'air du temps. » (Le racialisme tranquille)
3Nos anciens colonisés, les antillais, français à part entière et même plus français que certains blancs de souche, mais pas tous, se sentent plus proches des blancs que des noirs africains, c'est bien connu, mais volontairement oublié des antiracistes officiels. En Afrique, il y a au moins autant de racismes que d'ethnies et de nations. Le racisme n'est pas une maladie honteuse, mais une incompréhension, c'est la peur de l'étranger, mais lorsque l'on connaît mieux l'étranger, le racisme s'évapore.
4J'en ai croisé au quartier latin et à Bagneux, je n'ai pas pris de photo pour ne pas me faire casser la gueule, et je plains les flics qui ne peuvent pas prendre de risque non plus.
5La garde des sceaux, Christiane Taubira, a salué "un acte nécessaire, noble, fort, dans une période où l'on voit une résurgence, une désinhibition du rejet de l'autre". "Le message est bienvenu", a-t-elle dit. Jean-Frédéric Poisson (UMP), avant d'annoncer que "personnellement" il s'abstiendrait, a pour sa part déclaré : "Evidemment, votre proposition a du sens (...), mais supprimer ce mot dans la législation sans l'éliminer dans le bloc constitutionnel pose un problème juridique." Il a aussi soulevé la question sémantique du remplacement du mot. "Vous proposez 'origine' ou 'ethnie', mais je ne suis pas sûr que ce soit satisfaisant."
Lionel Tardy (UMP), qui s'est prononcé contre, a pour sa part dénoncé "une démarche qui aboutit aux idéologies totalitaires". "On ouvre une boîte de Pandore, (...) les juges ont assez de travail comme ça !" "On ne change pas la réalité en changeant les mots", a-t-il ajouté, avant de lancer : "Vous gaspillez beaucoup de temps et d'énergie pour des chimères." Philippe Gomes (UDI) a voté pour le texte, même s'il a émis des doutes : "Pensez-vous que supprimer un mot fera s'envoler la peste brune de la haine ordinaire ?" D'autres députés UDI se sont abstenus, jugeant que le texte risquait d'affaiblir l'appareil juridique existant pour lutter contre le racisme.
6Lequel n'est même plus une secte, puisqu'il n'existe plus sur Paris, et n'est composé que d'une poignée de vieux retraités de la fonction publique, gériatrie garantie comme chez la plupart des micro-organismes se réclamant du gauchisme et de l'anarchisme.